Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
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Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio, Éditions Ravet-Anceau
Enfin je lis la prose de Maxime. Et m’étant trompé dans le choix du bouquin sur la pile à lire d’extrême urgence je débute donc par la 3ème aventure de Dacié…je suivrais par la 1ère prochainement.
L’histoire est post inspirée d’un titre annoncé mais non réalisé par un certain Frédéric Dard en 1945…
Alors qu’il creusait une tombe dans un cimetière des Flandres, Jean-Pierre Claeneboo, fossoyeur, heurte une bombe qui pulvérise les lieux et le pauvre homme.
Les analyses montrent qu’il ne s’agissait pas d’obus, comme on en trouve beaucoup dans le coin, mais de mines anti-char russes placées là intentionnellement. On parle d’attentat et au vu de l’importance du dossier, la gendarmerie locale est dessaisie de l’affaire au profit de la criminelle et c’est Stéphane Marquet qui hérite du dossier.
Une fois sur place, il se heurte à l’hostilité des trois frères restant qui refusent de parler mais d’autres personnes plus loquaces, la femme de ménage notamment, lui apprennent que la maison a été fouillée par un inconnu juste après l’attentat. Après le décès de l’aîné dans un accident de voiture une semaine auparavant, la vengeance devient un mobile évident pour Marquet…
J’ai bien aimé ce livre bien écrit, explosif (boum !) et prenant.
Quelques remarques :
Je connais bien le dénommé Sorin Covaci, personnage décrit dans le roman …peau mat mais pas bronzée ni cuivrée…les cheveux courts..nez aquilin, au milieu de trait anguleux…collier de barbe…bouc mal entretenu. Une vraie gueule de métèque. Il a fini bien au chaud, lui. La dernière fois que j’ai vu sa photo l’était sur une croix le pauvre !
Le rêve de chaque auteur de polar : la porche cayenne !
On en apprend des belles au sujet des thanatopracteur, leurs mœurs, leurs vices, leurs barbecues, leurs défoulements…
Et voilà Félicie-Fernande à la page 108…et un certain Berthomieux en page 157
Un mot incompris : hourie ! Houri peut-être ?
La phrase culte du roman, et tout à la cuillère en bois :
- Hei ! gy vuulaap, gaet niet ( je répète, gaet niet)..by me vleesch, ‚t ist he goed voor je muule!
Je vais écrire à l’éditeur Ravet-Anceau afin qu’il fasse bannir ABSOLUMENT les initiales d’un certain SAS !
Enfin je lis la prose de Maxime. Et m’étant trompé dans le choix du bouquin sur la pile à lire d’extrême urgence je débute donc par la 3ème aventure de Dacié…je suivrais par la 1ère prochainement.
L’histoire est post inspirée d’un titre annoncé mais non réalisé par un certain Frédéric Dard en 1945…
Alors qu’il creusait une tombe dans un cimetière des Flandres, Jean-Pierre Claeneboo, fossoyeur, heurte une bombe qui pulvérise les lieux et le pauvre homme.
Les analyses montrent qu’il ne s’agissait pas d’obus, comme on en trouve beaucoup dans le coin, mais de mines anti-char russes placées là intentionnellement. On parle d’attentat et au vu de l’importance du dossier, la gendarmerie locale est dessaisie de l’affaire au profit de la criminelle et c’est Stéphane Marquet qui hérite du dossier.
Une fois sur place, il se heurte à l’hostilité des trois frères restant qui refusent de parler mais d’autres personnes plus loquaces, la femme de ménage notamment, lui apprennent que la maison a été fouillée par un inconnu juste après l’attentat. Après le décès de l’aîné dans un accident de voiture une semaine auparavant, la vengeance devient un mobile évident pour Marquet…
J’ai bien aimé ce livre bien écrit, explosif (boum !) et prenant.
Quelques remarques :
Je connais bien le dénommé Sorin Covaci, personnage décrit dans le roman …peau mat mais pas bronzée ni cuivrée…les cheveux courts..nez aquilin, au milieu de trait anguleux…collier de barbe…bouc mal entretenu. Une vraie gueule de métèque. Il a fini bien au chaud, lui. La dernière fois que j’ai vu sa photo l’était sur une croix le pauvre !
Le rêve de chaque auteur de polar : la porche cayenne !
On en apprend des belles au sujet des thanatopracteur, leurs mœurs, leurs vices, leurs barbecues, leurs défoulements…
Et voilà Félicie-Fernande à la page 108…et un certain Berthomieux en page 157
Un mot incompris : hourie ! Houri peut-être ?
La phrase culte du roman, et tout à la cuillère en bois :
- Hei ! gy vuulaap, gaet niet ( je répète, gaet niet)..by me vleesch, ‚t ist he goed voor je muule!
Je vais écrire à l’éditeur Ravet-Anceau afin qu’il fasse bannir ABSOLUMENT les initiales d’un certain SAS !
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Merci m'sieur Pierrot.
Et juste afin de pafaire tes connaissances déjà encyclopédiques, une hourie (que l'on trouve aussi écrit houri) est - je cite - : HOURI, subst. fém.
Femme très belle promise par le Coran aux Musulmans fidèles qui accèderont au paradis. Des yeux de houri. Une vierge chrétienne, d'une beauté si céleste, qu'on la croiroit une houri échappée du paradis du prophète (COTTIN, Mathilde, t. 1, 1805, p. 213). Analysant de la manière la plus ingénieuse les deux religions de l'Orient et de l'Occident, il disait que (...) ce n'était que récompenses chez les Musulmans : les houris aux yeux bleus, les bocages riants, les fleuves de lait (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 153).
P. ext. Femme très belle et séduisante. Vous pouvez souper, en vers, avec les plus délicieuses houris, ou avec les plus grandes gourgandines, sans quitter le coin de votre feu et sans voir d'autres beautés que le nez de votre portier (SAND, Corresp., t. 2, 1843, p. 249).
Y a qu'à demander !
Et juste afin de pafaire tes connaissances déjà encyclopédiques, une hourie (que l'on trouve aussi écrit houri) est - je cite - : HOURI, subst. fém.
Femme très belle promise par le Coran aux Musulmans fidèles qui accèderont au paradis. Des yeux de houri. Une vierge chrétienne, d'une beauté si céleste, qu'on la croiroit une houri échappée du paradis du prophète (COTTIN, Mathilde, t. 1, 1805, p. 213). Analysant de la manière la plus ingénieuse les deux religions de l'Orient et de l'Occident, il disait que (...) ce n'était que récompenses chez les Musulmans : les houris aux yeux bleus, les bocages riants, les fleuves de lait (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 153).
P. ext. Femme très belle et séduisante. Vous pouvez souper, en vers, avec les plus délicieuses houris, ou avec les plus grandes gourgandines, sans quitter le coin de votre feu et sans voir d'autres beautés que le nez de votre portier (SAND, Corresp., t. 2, 1843, p. 249).
Y a qu'à demander !
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Deux fiches pour un seul livre...
Nico, il te reste une place au PanthéoN??
Nico, il te reste une place au PanthéoN??
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
l'auteur de l'étranger au Panthéon, les étrangers dans l'avion..
Charlie Hebdo de cette semaine...
Charlie Hebdo de cette semaine...
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Pour finir de répondre à Pierrot sur la "houri". Ce terme était censé désigner, dans mon book, une mégère, une harpie, une mal baisée, bref, une casse-couilles.
Et voilà-t-il pas qu'en copiant/collant la définition je me dis que je me suis peut-être planté, et que des frissons désagréables me parcourent la raie culière.
Heureusement, je relis en ce moment "La fête des paires", chef-d'œuvre biodégradable en dix mensualités, et voici ce que je lis sous la plume de FD lorsqu'il évoque Angélique Mathias : "La porte est débondée rapidos. La houri glapit dans les sonorités de la cage d'escadrin :"
Ouf ! j'ai eu peur.
Et voilà-t-il pas qu'en copiant/collant la définition je me dis que je me suis peut-être planté, et que des frissons désagréables me parcourent la raie culière.
Heureusement, je relis en ce moment "La fête des paires", chef-d'œuvre biodégradable en dix mensualités, et voici ce que je lis sous la plume de FD lorsqu'il évoque Angélique Mathias : "La porte est débondée rapidos. La houri glapit dans les sonorités de la cage d'escadrin :"
Ouf ! j'ai eu peur.
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Ce mot doit faire bien plus que te chatouiller la raie culière l'ami, car il est fort peu usité, et dans ton dernier : les disparus de l'A16 tu le réutilises...
Hip hip hip HOURIIIIIIIIIIII..
Ok je sors et chroniquerai ton dernier d'ici peu...
Hip hip hip HOURIIIIIIIIIIII..
Ok je sors et chroniquerai ton dernier d'ici peu...
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
l'aligator a écrit:Ce mot doit faire bien plus que te chatouiller la raie culière l'ami, car il est fort peu usité, et dans ton dernier : les disparus de l'A16 tu le réutilises...
Hip hip hip HOURIIIIIIIIIIII..
Ok je sors et chroniquerai ton dernier d'ici peu...
Oh oui ! Chronique-moi à fond !
Re: Le cimetière des morts qui chantent de Maxime Gillio
Tiens, Pierrot, encore une. C'est dans Foridon à Morbac City : "Le temps de son effort suffit au Gros pour lui rincer les méninges au sirop de plomb. La houri s'abat, foudroyée, sur le corps de l'homme qu'elle vient de détruire."
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