Mort d’un clown de Marcel-Georges Prêtre

Mort d’un clown de Marcel-Georges Prêtre, 09.1982, Edition Le Front Littéraire, Paris & Lausanne

Ce livre très bien écrit raconte la vie de l’auteur, fils unique et petit fils d’industriels horlogers en Suisse.

Ça débute aux environs de ses 10 ans dans le canton de Neuchâtel ….il raconte comment il devient gentiment une petite frappe, comment il devient un amateur de femmes de première force….comment il fait tout afin d’avoir du fric pour l’esbroufe. Il vole même son père pour lequel il travaille..

Au fil de ses pérégrination ii devient secrétaire d’un certaine Lady Schadow qui le paye au prorata de ses performances sexuelles…En somme son mode de vie tourne dans l’obsession d’approcher la gloire et les honneurs…Il vit en parasite oisif tout en étant assez riche pour faire connaissance d’un monde qu’il envie mais qui ne veux pas de lui, les familles à particule qu’il rencontre dans les chasses à courre, au golf, au tennis, au tir au pigeon….A Gstaad, au Vieux Manoir de Morat (deux hauts lieux Dardien)

Il se retrouve en Angleterre à jouer le gentlemen gigolo, puis au Kenya, invité dans une famille de gros propriétaires anglais exploitant les ressources du lieux ainsi que les habitants.
Il réussi non sans difficultés à séduire la fille du fermier qui devine en lui un personnage à double face Il passe ses journées à chasser l’éléphant. (on retrouve ici des relents de son livre: Calibre 475 Express, écrit par son ami Frédéric Dard en 1954) Son séjour au Kenya se termina lamentablement…

Il repart pour un tour au Kenya à la recherche de pygmées et revint couvert de gloire pour finir d’épouser une femme à particule. Ainsi il a bouclé la boucle. Désormais il a le pognon, la gloriole et une belle famille à traditions. Il se croit planqué pour toujours.
Arrive alors la chute (que je ne raconterais pas) digne du meilleur Dard. Et puis, surprise ! Le cauchemar prend fin… et une nouvelle vie commence.

Et tout se termine dans un final très très noir et très Dardien…..

Gigolo....un beau métier ça..