Comment se faire passer pour un critique gastronomique sans rien y connaître
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Comment se faire passer pour un critique gastronomique sans rien y connaître
En plein dans la lecture d’un bouquin à suspinces, pluri-élastiques à tiroirs, et ayant quelques peines à le suivre je me suis lancé dans l’étude d’un truc pas commun pour ménager le peu de neurones qui me restent dans le plot:
Comment se faire passer pour un critique gastronomique sans rien y connaître ( 50 leçons pour être bien aimé au restaurant)
De François Simon, Albin Michel, 2001, 342 pages.
Redouté des restaurateurs et envié par les lecteurs, le critique gastronomique fait partie du paysage français et de notre culture gourmande. Le métier de journaliste gastronomique fait couler beaucoup d'encre, puisque les restaurants se reposent sur les médias. François Simon est une figure symbolique, l'emblème de la profession des journalistes gastronomique
Je dois dire que je ne le regrette absolument pas d’autant plus que pour montrer à nos chers amis français le pourquoi du comment il faut rouspéter, partout, dans toutes les situations, avec la manière et les codes pour y parvenir ; et en faisant payer le truc 15 € il faut être très très fort !…Vu que ces chers amis français (si-si, je vous adore) sont nés les canines déjà en ordre de marche, la langue prête à faire feu, le portable au poing et le ronchonnage dans le sang.
Donc c’est presque un guide gastro (de plus) mais en mieux selon moi.
En tous cas ça dégomme…quelques exemples :
- La sole au vermouth, chez Maxim ‘s…….précisément la chapelure s’étale sur la pauvre sole comme sur des épaules dénudées un soir d’hiver…la sole pionce sous les paillettes et l’ensemble est un peu lourd, suranné, mais gentil, attendrissant….
- Le Grand Venise, Paris…La patronne surgit, avec une gentillesse à faire sangloter un peloton de gardes mobile…La facture : BOUM DE CHEZ BOUM ! Voyons voir : les apéritifs « offerts » sont facturés 186 F …les eaux minérales non commandées sont évaluées à 60 F …..Bien entendu, tout s’arrange à la caisse dans des sourires divinement faux cul.
Quelquefois c’est carrément la raclée :
- Paul Minchelli, Boulevard de la Tour-Maubourg, Paris…..Est-ce cher ? : Bien trop…..Faut-il y aller : Non !
- Barrio Latino, Faubourg Saint-Antoine, Paris…Brunch au Barrio, rendors-toi, c’est un cauchemar !
Les bons conseils :
- Au gastro, questions pinard rappelez vous les excellent conseils de l’auteur : Prenez l’air d’un inspecteur Colombo en début d’enquête et demandez tout de go au sommelier « Mais, dites-moi…ce premier cru, il est vendangé à la main ou à la machine ? Perplexité garantie !
- S’ il y a une molaire en or dans votre mousse d’écrevisses il n’est pas nécessaire d’ameuter la troupe. Gardez l’or !
- Si elle est en plomb, appelez immédiatement le chef, car c’est inacceptable et scandaleux.
- S’il n’y a ni molaire ni mousse d’écrevisses ni assiette, ce n’est pas grave : ça ne va pas tarder d’arriver. Patientez.
- Si vous êtes vraiment coincés, sabordez ! : Appelez Pizza Express et faites-vous livrer dans le restaurant incriminé…
- Comment s’en sortir quand on vous prend pour un crétin…(c’est bon signe, alors soyez encore plus bête…) « quand je vous dis que j’adore la mentalité française ! »
- Comment sécher un snob…
- Comment snober un sommelier…
A noter que ce magnifique ouvrage est à vendre chez le plus fameux des bouquinistes internationaux http://www.priceminister.com/boutique/pamasson47
Comment se faire passer pour un critique gastronomique sans rien y connaître ( 50 leçons pour être bien aimé au restaurant)
De François Simon, Albin Michel, 2001, 342 pages.
Redouté des restaurateurs et envié par les lecteurs, le critique gastronomique fait partie du paysage français et de notre culture gourmande. Le métier de journaliste gastronomique fait couler beaucoup d'encre, puisque les restaurants se reposent sur les médias. François Simon est une figure symbolique, l'emblème de la profession des journalistes gastronomique
Je dois dire que je ne le regrette absolument pas d’autant plus que pour montrer à nos chers amis français le pourquoi du comment il faut rouspéter, partout, dans toutes les situations, avec la manière et les codes pour y parvenir ; et en faisant payer le truc 15 € il faut être très très fort !…Vu que ces chers amis français (si-si, je vous adore) sont nés les canines déjà en ordre de marche, la langue prête à faire feu, le portable au poing et le ronchonnage dans le sang.
Donc c’est presque un guide gastro (de plus) mais en mieux selon moi.
En tous cas ça dégomme…quelques exemples :
- La sole au vermouth, chez Maxim ‘s…….précisément la chapelure s’étale sur la pauvre sole comme sur des épaules dénudées un soir d’hiver…la sole pionce sous les paillettes et l’ensemble est un peu lourd, suranné, mais gentil, attendrissant….
- Le Grand Venise, Paris…La patronne surgit, avec une gentillesse à faire sangloter un peloton de gardes mobile…La facture : BOUM DE CHEZ BOUM ! Voyons voir : les apéritifs « offerts » sont facturés 186 F …les eaux minérales non commandées sont évaluées à 60 F …..Bien entendu, tout s’arrange à la caisse dans des sourires divinement faux cul.
Quelquefois c’est carrément la raclée :
- Paul Minchelli, Boulevard de la Tour-Maubourg, Paris…..Est-ce cher ? : Bien trop…..Faut-il y aller : Non !
- Barrio Latino, Faubourg Saint-Antoine, Paris…Brunch au Barrio, rendors-toi, c’est un cauchemar !
Les bons conseils :
- Au gastro, questions pinard rappelez vous les excellent conseils de l’auteur : Prenez l’air d’un inspecteur Colombo en début d’enquête et demandez tout de go au sommelier « Mais, dites-moi…ce premier cru, il est vendangé à la main ou à la machine ? Perplexité garantie !
- S’ il y a une molaire en or dans votre mousse d’écrevisses il n’est pas nécessaire d’ameuter la troupe. Gardez l’or !
- Si elle est en plomb, appelez immédiatement le chef, car c’est inacceptable et scandaleux.
- S’il n’y a ni molaire ni mousse d’écrevisses ni assiette, ce n’est pas grave : ça ne va pas tarder d’arriver. Patientez.
- Si vous êtes vraiment coincés, sabordez ! : Appelez Pizza Express et faites-vous livrer dans le restaurant incriminé…
- Comment s’en sortir quand on vous prend pour un crétin…(c’est bon signe, alors soyez encore plus bête…) « quand je vous dis que j’adore la mentalité française ! »
- Comment sécher un snob…
- Comment snober un sommelier…
A noter que ce magnifique ouvrage est à vendre chez le plus fameux des bouquinistes internationaux http://www.priceminister.com/boutique/pamasson47
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